ON A TESTÉ POUR VOUS – L’ARDENNES MEGA TRAIL – LES CRÊTES DE SEMOY (12km)
Publié le 8 juillet 2019 par Parc Naturel Régional des Ardennes
# OUTDOOR/SENSATIONS FORTES # NATURE
Rédacteur : Damien PECHEUX
ENTRE ACCOMPLISSEMENT ET PAYSAGES À COUPER LE SOUFFLE
Une course nature à votre rythme
Je ne suis pas ce qu’on appelle un grand sportif. Je picore ci et là entre randonnée pédestre et VTT mais sans grande régularité ni même condition physique. Alors quand on m’a proposé de faire l’Ardenne Megatrail et même s’il ne s’agit que de son parcours de 12 km bien nommé, les Crêtes de Semoy, je n’étais pas très partant il faut l’avouer.
« Ambiance et paysages verdoyants »
Une chose en entraînant une autre me voici inscrit et au départ, mes articulations sont rouillées et limite douloureuses (elles me crient que non, c’est trop pour moi je n’en serais pas capable). « BANG » c’est le départ, tout d’abord entrainé par la foule jusqu’à la première montée que j’ai effectué en marchant, à la file indienne, profitant de la nature qui m’entoure et des paysages de Semoy s’offrant à mes yeux ci-et-là, le hameau de Naux, et la vallée de la Semoy en premier lieu. L’occasion pour de nombreux participants de faire une petite photo souvenir.
À ce rythme, et dans l’effort d’un petit pas de course retrouvé à la faveur d’une descente, on discute facilement avec nos voisins de cordée les dépassant de temps en temps pour les voir nous doubler quelques temps après. Ni une, ni deux, mon corps se faisant à cette cadence variable je prends plaisir à arpenter la forêt à la fraîcheur du matin à un rythme certes plus soutenu qu’à mon habitude mais sans vraiment forcer.
« Partage et bonne humeur dans l’effort »
Je m’habitue à peine que les organisateurs, ayant peur qu’on s’ennuie nous propose une montée à faire douter un mouflon ! (J’aurai peut-être dû profiter du ravitaillement au 6ème kilomètre).
Et là, déjà que l’ambiance était bien plus sympathique que dans mes attentes, m’attendant à être entouré de sportifs hargneux, le mot partage et entraide a pris tout son sens. Les coureurs (qui marchent pour le coup) s’encouragent ou se chambrent joyeusement les uns les autres jusqu’au Champ Bernard et son aire de pique qui nous fait de l’œil (il ne manquerait plus que des randonneurs fassent griller quelques saucisses pour qu’on s’y arrête).
« La promenade en forêt »
Après l’effort, le réconfort, du plat ! Et au frais à l’ombre de la forêt qui me permet de récupérer et me reconnecter avec la nature. La cordée s’effile, j’entends les oiseaux, le bruit du vent et de temps en temps un coureur qui me double (je ne suis pas devenu sportif après ces 8 premiers kilomètres). Le relief s’accentue de nouveau au niveau des ruines du château de Linchamps devant lesquels je retrouve le peloton. Une descente à droite, une descente à gauche (ou 2, voir 3 ^^), et une traversée épique de la Semoy dans laquelle je me jetterai bien que cela était déjà terminé. Entre satisfaction et, il faut l’avouer, une petite fatigue (mais rien comparé aux courbatures du lendemain).
12 km, 555m de dénivelé, 2h10 et ravi de l’expérience.
« Et ce n’est pas fini »
Courir c’est bien, mais ça donne soif et éventuellement faim. Alors quoi de mieux que de reprendre des forces autour d’une bière locale ou d’une bonne salade au lard ? Ou pourquoi ne pas profiter du beau temps pour une petite grillade ? La journée ne fait que commencer la fête se poursuit jusqu’au soir avec l’arrivée des courageux ayant choisi de courir 54 voir 102 km…