Les dangers de la Berce du caucase
Publié le 30 août 2019 par Parc Naturel Régional des Ardennes
Le Parc naturel régional des Ardennes, ainsi que l’association Renard (Regroupement des Naturalistes Ardennais), ont identifié des Berces du Caucase sur deux secteurs du territoire du Parc, le premier sur la route entre Sormonne et Murtin-et-Bogny, et le deuxième à proximité des remparts de Rocroi.
Attention cette plante invasive, qui peut brûler la peau, doit être éradiquée.
Ne vous y fiez pas, la berce du Caucase ressemble beaucoup à la berce commune mais le danger qu’elle représente est bien plus important.
Danger de brûlure !
Cette envahisseuse venue de l’Est est dangereuse. La sève de la berce du Caucase contient des substances photo-toxiques qui peuvent infliger de graves brûlures. Avant de traiter la plante, il est impératif de se protéger avec des lunettes de sécurité, des gants et des vêtements imperméables.
Les projections de sève doivent être évitées en travaillant. Les outils devront être nettoyés pour éliminer toute trace de sève après utilisation.
Comment différencier la berce commune et la berce du Caucase ?
Les caractéristiques principales pour différencier la berce commune de la berce du Caucase sont :
- Présence de points/traits rouge sur la tige de la Berce du Caucase qui sont absents sur la berce commune,
- La berce commune possède également beaucoup de poils au niveau de la tige,
- Les 1.5 à 2m de hauteur pour la berce commune correspond à la hauteur maximale. Globalement on la retrouve à de plus petites tailles ( en général 50cm à 1m de haut) dans les Ardennes,
- La berce commune est bien moins phototoxique que celle du Caucase,
- Les feuilles sont moins dentées et moins découpées pour la berce commune.
Les bonnes pratiques de lutte
- La première technique est «la coupe sous le collet». Elle consiste à sectionner les racines à 15-20 cm sous la surface du sol, à l’aide d’une houe ou d’une bêche à bord tranchant. La plante sera ensuite extraite du sol, découpée en tronçons et mise en tas en dehors de la zone inondable. Répétez une à deux fois durant le printemps.
- Le deuxième technique, consiste à faucher de façon régulière la zone infestée et doit être réservée à des situations dans lesquelles la coupe sous le collet ne peut être pratiquée du fait de la taille trop importante de la population ou de la présence d’un sol caillouteux.
- Enfin, vous pouvez pratiquer le pâturage intensif répété d’année en année, il peut être mené avec des bovins, des ovins, ou des caprins.
Contact :
Valentin FOURDRAIN – Chargé de misison « environnement »
+33 (0)3 24 42 90 57