Portrait du mois : Valentin Fourdrain, stagiaire au PNR des Ardennes
Publié le 3 juillet 2018 par Parc Naturel Régional des Ardennes
Valentin Fourdrain, étudiant en Master est stagiaire au sein du PNR des Ardennes, depuis le 12 Février 2018.
Originaire des Ardennes, Valentin a fait l’intégralité de sa scolarité à Charleville-Mézières, puis s’est dirigé vers une licence en biologie générale à la faculté des sciences de Reims. Actuellement, il poursuit ses études par un Master de Génie des environnements naturels spécialisé dans la faune sauvage.
Ce cursus naturaliste a permis de lui donner les compétences pour travailler sur une thématique suivie par le PNR des Ardennes : les amendements calco-magnésiens. Ces amendements, consistent en un apport à la surface du sol de minéraux (calcium, magnésium…) sous forme de roches concassées calcaire (dolomie…), permettant ainsi une amélioration lente de la fertilité minérale d’un écosystème forestier.
L’objectif de ce stage est d’analyser les éventuels enjeux environnementaux sur la faune (amphibiens, libellules, micro-mammifères…) et la flore des milieux forestiers acides typiques de la région. Un état initial de certaines parcelles forestières qui seront amendées a été établi à partir d’inventaires faunistiques et floristiques depuis le mois d’avril, dans le but d’établir un protocole de suivi de ces parcelles.
« Ce stage m’apporte beaucoup de connaissances sur la flore typique des forêts acides du Parc Naturel Régional des Ardennes ainsi que sur certains groupes d’espèces de la faune locale, comme par exemple les amphibiens, les libellules et les papillons… J’ai pu découvrir le fonctionnement d’un Parc Naturel Régional, ses actions, ses animations, ainsi que son équipe. J’ai rencontré également de nombreux acteurs du territoire ainsi que des membres d’associations environnementales qui ont pu m’aider à appréhender mon sujet de stage. »
Les résultats de ce stage permettront notamment au Parc Naturel Régional des Ardennes et à l’Office National des Forêts (ONF) d’avoir un état initial de certaines parcelles amendées et d’en assurer un suivi écologique dans le temps. Ils contribueront également à la concertation entre le Parc et l’ONF dans les prochaines années sur ce sujet.